On a tous déjà entendu qu’on pouvait manger un yaourt sans problème, plusieurs semaines après l’expiration de la date sur le pot. Pourtant, une petite voix finit toujours par nous faire douter de cette croyance… Alors ? Info ou intox ?
C’est ce genre de doute qui favorise (hélas) le gaspillage alimentaire au sein des foyers. Il est aussi responsable des normes très exigeantes appliquées au fabricant par la distribution, afin de ne pas retrouver en magasins des dates dites “courtes” (parfois de plusieurs mois !). Résultat : les dates de péremption sont responsables de 10% du gaspillage alimentaire en France. Aïe.
Heureusement, cela peut facilement être évité et on vous explique comment.
Déjà, c’est quoi une date de péremption ?
Depuis 2011, tous les États membres de l’Union Européenne sont obligés d’apposer une date sur leurs produits destinés à la consommation. Il en existe 3 qu’il faut savoir différencier :
La DLC (Date Limite de Consommation) = indicatif sanitaire
Elle est indiquée par la fameuse mention « à consommer jusqu’au / avant le… » sur l’emballage de nos produits frais, dits “hautement périssables” (viandes, poissons, produits laitiers).
Cela veut dire que, une fois la date dépassée, le produit peut :
- présenter des moisissures, pathogènes, développements bactériens (danger),
- perdre son goût, sa texture ou sa couleur (sans danger),
- perdre ses nutriments ou vitamines (sans danger).
Les produits dont la DLC est dépassée ne doivent donc absolument pas :
- être vendus
- être consommés
Vous ne trouverez jamais de produits dont la DLC est dépassée chez Bene Bono.
La DDM (Date de Durabilité Minimale) = indicatif qualité
C’est le fameux “à consommer de préférence avant le / fin” sur les emballages de produits tels que les pâtes, farines, biscuits, confitures ou boîtes de conserve. Elle est la date jusqu’à laquelle on garantit toutes les qualités organoleptiques d’un produit. Traduction : passé cette date, le produit peut devenir un peu mou, changer de couleur ou d’odeur, mais sans aucun risque pour la santé.
Cela veut dire que, une fois la DDM dépassée, le produit peut :
- perdre son goût, sa texture ou sa couleur (sans danger),
- perdre ses nutriments ou vitamines (sans danger),
Sauf si altération de l’emballage et du produit, les aliments dont la DDM est dépassée peuvent donc :
- être vendus
- être consommés
Exception faite au chocolat, à l’huile d’olive et aux produits sujets au rancissement. Certaines catégories doivent en effet conserver les propriétés physicochimiques liées à leur dénomination de vente, comme “l’huile d'olive vierge extra" par exemple, tout au long de leur commercialisation. En clair, une huile d’olive vierge extra dont la DDM est dépassée ne peut plus être considérée comme telle.
Pour continuer à réduire radicalement le gaspillage alimentaire, nous proposons des produits encore très (très, très) bons, dont la DDM est dépassée. Nous appliquons des critères bien définis en fonction des catégories et goûtons à l’ensemble de ces produits. À retrouver dans notre rayon épicerie, à des prix imbattables !
La DCR (Date de Consommation Recommandée) = l’indicatif des œufs
C’est la date imprimée sur vos œufs. Elle correspond à une période de 28 jours après la ponte. Plus vous vous rapprochez de la date, plus il vous sera conseillé de faire cuire vos œufs un peu plus longtemps. Mais pas de panique, si elle est effacée ou que vous souhaitez vérifier que votre œuf est toujours bon, voici une astuce de grand-mère : plongez votre œuf dans un bol rempli d’eau ; s'il coule, il est bon ; s’il flotte, c’en est fini pour lui.
Mais comment savoir si on peut manger un produit dont la date est dépassée ?
Est-ce une DDM, une DCR ou une DLC à laquelle vous avez à faire ? Ne jetez pas systématiquement votre produit si la date inscrite est passée. Enquêtez un peu.
Pour une DLC, prudence
Comme nous vous le disions plus haut, l’industrie alimentaire est très précautionneuse. Bien souvent, les dates sont raccourcies plus qu’elles ne devraient et vous pouvez encore consommer votre yaourt une semaine après le dépassement. Cependant, ne vous aventurez pas à l’aveugle avec les viandes et les poissons, produits dont le développement bactérien est rapide.
Pour être sûr, faites confiance à vos sens : vos yeux, votre goût, votre odorat et votre instinct. En cas de doute, la couleur d’un produit, son odeur, son goût au bout de la langue et les astuces populaires sont de bons indicateurs.
Pour une DDM, tout est question de format
Si la date est écrite au format jour et mois “à consommer de préférence avant le 12/08” : le produit est consommable encore 3 mois après la date conseillée, soit jusqu’au 12/11, pour notre exemple.
Si la date est écrite au format mois/année “à consommer jusqu’à 08/2023” : le produit peut se consommer encore pendant 18 mois après la date écrite, soit jusqu’à 02/2025.
Si la date ne présente que l’année “à consommer de préférence avant : 2023” et que l’emballage ne présente aucun défaut : le produit peut être consommé sereinement plus de 18 mois après la date.
Vous avez donc de la marge ! Et si le produit a perdu de sa splendeur, il reste bon et se réinventera parfaitement dans un plat mijoté par exemple.
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